Ouverture d’un mur porteur : ce qu’il faut connaitre à tout prix !

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On n’abat pas un mur porteur, on le casse pour créer une ouverture. Cette opération est entreprise pour modifier l’agencement des pièces d’une maison. Mais la plupart du temps, elle permet l’installation d’une porte, d’une fenêtre ou encore d’une verrière. En outre, ouvrir un mur porteur implique des travaux lourds. Pour qu’il se fasse dans les règles, l’intervention d’un professionnel en travaux de maçonnerie est nécessaire. La dépose d’un mur porteur ne s’improvise pas ! Retrouvez dans ces quelques lignes les points essentiels à retenir sur ce procédé.

Qu’est-ce qu’un mur porteur ?

Les murs porteurs sont ceux qui soutiennent la structure d’une bâtisse, du sol à la charpente. Ils assurent la stabilité de l’habitation. Différents matériaux peuvent être utilisés pour leur conception : le béton, la brique, le parpaing et même le bois. Mais pour leur identification, mieux vaut s’en remettre aux avis d’un maçon professionnel.

En effet, les murs porteurs sont le plus souvent épais. Ils font au moins 15 cm d’épaisseur. En général, ils sont directement érigés sur les fondations. Il s’agit des murs de soubassement qui servent de support aux murs de façade. Ces derniers sont également porteurs, car ils supportent la charge de la toiture. Enfin, il y a les murs de refend qui sont mis en place à l’intérieur de la maison. Ils permettent de diviser celle-ci en différentes pièces. Ils assurent aussi bien sa stabilité tant horizontale que verticale.

Comment reconnaitre un mur porteur ?

Force est de constater qu’il est difficile pour un novice d’identifier si un mur est porteur ou non. Pourtant, la création d’une ouverture et la faisabilité de ce projet ne peuvent se faire sans cette identification. Outre l’épaisseur du mur, il faudra tenir compte de plusieurs éléments.

D’une part, il y a le son qu’émet le mur lorsqu’on tape dessus. Il doit être sourd et profond. Néanmoins, il peut arriver que le son soit creux en raison des couches de plâtre qui le recouvrent. Il ne faut donc pas se limiter à cette méthode.

D’autre part, on peut se référer à la position du mur en question. S’il sert de support aux poutres, à la charpente, à un plancher ou à un autre mur, il est potentiellement porteur. C’est également le cas s’il constitue un mur de façade.

Enfin, on  peut se fier au plan de construction. Retenez que les murs porteurs sont représentés par un trait épais sur ce dernier. Cette méthode est d’ailleurs la plus fiable pour savoir si un mur est porteur ou non.

Dans tous les cas, nous vous encourageons à faire appel à cette entreprisede maçonnerie en Essonne. Le maçon professionnel peut aussi se charger d’ouvrir votre mur.

Qu’en est-il de la règlementation concernant l’ouverture d’un mur porteur ?

Selon les cas, ce type de travaux nécessite une autorisation préalable. De plus, la règle applicable va varier selon qu’il s’agit d’une maison individuelle ou d’un immeuble en copropriété.

Dans le premier cas, le dépôt d’une déclaration préalable des travaux à la mairie est indispensable. C’est surtout le cas lorsqu’il est question de créer une ouverture sur un mur de façade. À ce formulaire seront jointes vos notes de calcul. Par contre, si vous souhaitez ouvrir un mur à l’intérieur de votre habitation, aucune autorisation préalable n’est en principe requise. Toujours est-il qu’il est préférable de se renseigner sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre localité avant d’entamer la moindre chose. En outre, si le mur est mitoyen, il faudra effectuer un état des lieux contradictoire. Pour ce faire, il faut faire appel à un huissier.

Pour l’abattage d’un mur dans un immeuble en copropriété, la décision doit être soumise à un vote dans le cadre de l’assemblée générale de copropriété. Vous pouvez soit inscrire votre projet dans l’ordre du jour de l’assemblée ordinaire qui a lieu tous les ans, soit déclencher une assemblée extraordinaire. Il faudra également que vous fassiez parvenir au syndic l’étude de faisabilité et les plans de l’architecte, les plans d’exécution du bureau d’études techniques (BET), une attestation prouvant la souscription du maçon aux assurances obligatoires (la décennale et la responsabilité civile professionnelle).

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